Mardi 6 juin, dans le cadre de l’émission “Le libre journal du droit et des libertés”, Jean-Philippe Chauvin, professeur d’histoire-géographie ; Frédéric Winkler, président du Groupe d’Action Royaliste et directeur des Camelots du Roi ; Daniel Heck, notaire ainsi que SAR Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, étaient les invités d’Olivier Tournafond pour une émission intitulée “La monarchie est-elle une solution ?” et diffusée en direct sur Radio Courtoisie.
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BONJOUR, je SALUE MON ROI(véritablement, profondément et avec allégeance);
je souhait vous dire, que je suis arrivé en FRANCE avec mon enfant depuis 28 ans, et en me battant pour un travail – qui n’a jamais été évident et réalisé correctement – entre les années 1995-1996-1997, j ai commencé voir QUE SE PROFILE T IL SUR LE FIRMAMENT DU DESTIN DE NOTRE PAYS; et pour moi a été certitude LA ROYAUTÉ et RIEN d autre…NOBLESSE ET RESPONSABILITE, VERITE ET LOYAUTE!
dans mes discussions avec des gens plus réfléchis et qui porte dans leur cœur LA FRANCE j ai tiré la conclusion qu’il y a certains qui VOIENT et certains d’autres qui NE VOIENT PAS… mais cela n a aucun intérêt car C EST AINSI!
il n y a aucun autre système qui puisse présenter intégrité et valeurs sures…
merci de prendre en compte cet aveu car il est sincère et RESSENTIE!
il n y a pas de supposition mais de certitude!
bien et chaleureusement cordial
Aurelia Catalina Buzea Zarnescu
La CIA avait déjà fait assassiner Carrero Blanco, en utilisant l’ETA comme instrument consentant. Les preuves étaient connues du régime, notamment le type d’explosif utilisé par les exécuteurs, dont un seul Etat disposait, les USA. Elle ne voulait pas de survie pour le franquisme. Si Juan Carlos avait perpétué, même sous une forme édulcorée, le régime issu du 18 juillet, il aurait été gravement menacé.
et pourquoi les USA voulait la fin du franquisme alors que dans le même temps ils soutienne le régime de Pinochet ?
Olivier Tournafond dans la 2ème partie de l’emission (1h20) reproche a Juan Carlos de ne pas avoir gardé ses pouvoir que Franco lui avait donné. La raison est simple si il l’avait fait, il aurait été renversé par une révolution comme ce qui c”est passé au Portugal .
“une révolution comme ce qui s’est passé au Portugal”? Je vous rappelle que la révolution dite des oeillets était un coup d’état militaire. Le motif invoqué était la politique coloniale du Portugal. En Espagne, il n’y avait plus de guerre coloniale et, si un coup d’état pouvait être redouté, c’était plutôt du côté franquiste. Là où vous avez raison, c’est que si Juan Carlos ne s’était pas parjuré (il avait prêté solennellement serment de respecter les principes du 18 juillet, l’Espagne aurait été isolée et la CIA n’aurait pas manqué d’organiser des attentats contre le roi. Pour restaurer en France une monarchie qui en vaille la peine, il faut un contexte international qui le permette.
Juan carlos avait une discussion avec son ancien précepteur Torcuato Fernández-Miranda. Ils préparent tous deux le discours d’acceptation du titre de successeur que le prince prononcera aux Cortes cinq jours plus tard, le 23 juillet. Son ancien élève est alors habité d’une seule véritable préoccupation : « Pour pouvoir franchir ce pas, j’ai besoin d’être convaincu qu’en jurant fidélité aux lois fondamentales l’avenir ne reste pas enchaîné à l’immobilisme 40 », confie-t-il à son maître qui le rassure aussitôt : « En prêtant serment aux lois fondamentales, votre engagement concerne leur totalité, dont l’article 10 de la loi de succession 41 qui dit que les lois peuvent être abrogées et réformées.
donc vous voyer il n’ y pas eut de parjure puisque ce en quoi il a prété serment de fidelité pouvait être modifié
Bon! Je constate que la seule chose qui a attiré votre attention est le terme de parjure, appliqué au roi Juan Carlos. Ce n’était pourtant pas la chose la plus importante de ma communication. Ma foi, si l’on me demandait de jurer fidélité à quelque chose, je ne consulterais pas un professeur de Droit pour savoir si ce serment m’engage. Je le saurais bien tout seul. Le propre d’un serment est d’engager la personne dans ce qu’elle a d’irréductible. Et non pas de produire un acte juridique réversible. Car enfin, lorsque les maréchaux prêtaient serment au roi, devaient-ils considérer que ce serment ne serait plus valide si le roi était renversé ? Ou au contraire qu’ils devaient sacrifier leur vie pour leur souverain? Et quand le roi prêtait serment au sacre de rester fidèle à la religion catholique, devait-il considérer que ce serment perdait sa force dès lors que le catholicisme n’était plus religion d’état? Les arguties juridiques de Fernandez Miranda sont déshonorantes pour lui, d’abord, car il ne pouvait ignorer à quelle conception supra-juridique appartient le serment ; déshonorantes aussi pour le Prince qui s’en est contenté. Mais l’important de ma communication est la réflexion sur le monde conceptuel auquel appartient la monarchie, un monde étranger à la modernité et pourtant indissolublement humain, représentant un recours contre l’entropie avec laquelle il ne doit pas être compromis.
et pourquoi la CIA aurait voulut tuer Juan carlos ?