Le 24 Décembre dernier, réveillon de Noël, le secrétariat de Monseigneur le comte de Paris, duc de France, chef de la Maison de France, a publié une note relative à l’usurpation dynastique Don Luis Alfonso de Borbón y Martinez-Bordiú. Le bien-fondé de cette note n’est pas à démontrer, dès la mort du comte de Chambord en 1883, nombres juristes, avocats et professeurs en droit ont démontré que la Maison d’Orléans était l’héritière des Rois de France, et non la branche de Bourbon-Anjou issue du Roi Philippe V d’Espagne.
Au-delà des titres de fantaisies dont se pavane Don Luis Alfonso depuis sa naissance (« Duc de Touraine », puis « Duc de Bourbon » puis « Duc d’Anjou », et pour ne citer qu’eux), l’usurpation s’étend également au domaine héraldique. Le Conseil héraldique de France, dirigé par le vicomte de Poli, dans son annuaire de l’année 1897, a parfaitement démontré que les pleines armes de France, « d’azur à trois fleurs de lis d’or » surmontée de la couronne royale de France, étaient les armes des Rois de France, et depuis l’abolition de la monarchie, celles des chefs de la Maison de France.
Philippe V, roi d’Espagne, a décidé de conserver sur-le-tout des armes de son royaume, l’écusson du duché d’Anjou. Dès lors, les armes « d’azur à trois fleurs de lis d’or et à la bordure de gueules » devinrent les armes particulières des branches morganatiques de la Maison d’Espagne. En effet, la Pragmatique Sanction du 23 Mars 1776 du Roi Charles III, oblige aux infants d’Espagne et aux princes appelés éventuellement à l’hérédité à se marier uniquement dans le cercle des princesses de sang royal. Ce texte juridique sera aboli par la constitution 3 Novembre 1978 promulguée par le Roi Juan-Carlos Ier.
Sous l’empire de la Pragmatique Sanction de 1776, plusieurs infants d’Espagne ont perdu leurs droits dynastiques au Trône d’Espagne, et ont fondé une branche morganatique de la Maison d’Espagne :
– Le 6 Mai 1847 par le mariage de S. A. R. l’infant Enrique de Borbón y Borbón, duc de Seville, avec Doña Elena de Castellví y Shelly, souche des branches des ducs de Seville et de Santa Elena, et du marquis de Squilache,
– Le 21 Juin 1933 par le mariage de S. A. R. l’infant Alfonso de Borbón y Battenberg, prince des Asturies, avec Doña Edelmira Sampedro Robato, puis le 3 Juillet 1937, avec Doña Marta Esther Rocafort-Altuzarra,
– Le 4 mars 1935 par le mariage de S. A. R. l’infant Jaime de Borbón y Battenberg, duc de Ségovie, avec Doña Emmanuelle de Dampierre des ducs de San Lorenzo, grand-père paternel de Don Luis Alfonso.
L’ensemble des princes de cette branche portent comme armes « d’azur à trois fleurs de lis d’or et à la bordure de gueules ». Don Alfonso de Borbón y Dampierre sera créé « Duc de Cadix » le 22 Novembre 1972, jour de la naissance de son fils aîné, Don Francisco de Asis de Borbón (qui décèdera en 1984). Comme tout prince, il fallait lui attribuer des armoiries. En 2004, le roi d’armes Vicente de Cadenas y Vicent publia un très excellent article dans lequel il publie que Don Alfonso reçut comme armoiries : « d’azur à trois fleurs de lis d’or et à la bordure de gueules (qui est Anjou), sur-le-tout d’azur à trois fleurs de lis d’or (qui est de France moderne) », et ce en conformité avec le fait qu’il est issu d’une branche morganatique. Ce « sur-le-tout » est là pour représenter le fait qu’il est l’Aîné des branches légitimes de la Maison de Bourbon, ce qui ne lui donne aucun droit à la couronne de France.
Aujourd’hui, ce sont les seules armes que peut porter Don Luis Alfonso comme fils survivant du précédent Duc de Cadix. Une précision, Don Luis Alfonso est également Bailli Grand-Croix de l’Ordre souverain de Malte, ce qui donne le droit de porter sur ses armes un « chef de gueules chargé d’une croix d’argent ». Voici donc les armes que Don Luis Alfonso devrait porter :
Avec ce détail, ignoré dans les années 1980 lors du procès opposant l’actuel comte de Paris au duc de Cadix, nul doute que Monseigneur le comte de Paris gagnerait son procès et que les tribunaux de la République feraient respecter une décision souveraine du Roi d’Espagne qui a attribué au Duc de Cadix d’autres armoiries qu’il ne portait.
Matthias Beaufort
Excellent article, petite précision : Le titre de Duc d’Anjou était attribué à Philippe de France, Fils de France (futur Philippe V d’Espagne) à sa naissance, en attendant que lui soit constituer un apanage.
Lorsque fut constituer l’apanage du Comte de Provence (futur Louis XVIII), le Duché-Pairie d’Anjou lui fut attribué.
Concernant les armoiries “D’azur, à trois fleur de lys d’or, à la bordure cousue de gueules” utilisées pour les branches morganatiques issus de la Maison royale d’Espagne, celles-ci sont également les petites armoiries de la Maison royale des Deux-Siciles.
Je vois deux autres problèmes qui n’ont pas été mentionnés. Le premier c’est que ses parents ont divorcé et que le mariage a ensuite été annulé par le tribunal de la Sainte Rote de Rome. Il est donc considéré enfant illégitime au regard de l’église catholique.
Le second c’est la vilaine affaire d’escroquerie pour laquelle la banque d’abord mise sous tutelle et finalement été déclarée en faillite. Il traine une casserole qui refera surface à la moindre occasion
Bonjour,
Je voudrait savoir quels sont les “preuves” si je peux dire, des “grands” avocats et juristes REPUBLICAIN!
Deux observations:
– Don Luis de borbon y Martinez Bordiu n’est pas l’aîné des Bourbons qui est le Comte de Bourbon-Busset
– On peut s’interroger sur la validité de la loi de 1984 qui n’est pas conforme aux principes généraux du Droit car rétroactive. Elle transforme en viager ce qui était héréditaire.
The Bourbon-Busset are canonically illegitimate and are not the senior Bourbon branch.
Les Bourbons-Busset sont réputés illégitimes.
Bonjour, Matthias,
Merci de nous rappeler que le duc de Cadix avait reçu des armoiries en même temps que son titre.
Cependant, ce titre étant devenu viager et n’étant pas donc transmissible de par le décret du 6 novembre 1987 à son fils Luis Alfonso, comment pourrait-il arborer une couronne de grand d’Espagne ?
Je suis très déçu de voir cet acharnement ce mois-ci sur Don Luis Alfonso de Borbón. Je suis avant tout monarchiste, sans doute plus que le Roi. Tout simplement car je crois à la nécessité pour la nation de posséder une telle fonction. Et que vois-t-on ici? Une querelle d’ego, semblable au cirque politique de tous les jours. Alors oui, Monseigneur le comte de Paris, vous étiez légitime, mais l’histoire en a voulu autrement. Désormais, je crois que seul le peuple donne la légitimité. En ce cas, pourquoi un descendant quelconque d’un empereur romain ne réclamerait-il par la trône de France? Après tout, notre pays a été une colonie romaine…
On peut aussi très bien imaginer un roi élu. J’ai toujours pensé, Monseigneur, qu’un roi était au dessus des critiques, à la fois humain et puis déconnecté de cette nature humaine, pour mieux incarner la nation. Car pour ce qui est de la querelle, on en a déjà un wagon (un train tout entier même).
Je plussoie, David. Que d’émoi à se disputer les souvenirs d’un royaume disparu corps et biens sans combattre. La monarchie est un principe d’Etat qui survole une querelle dynastique sans objet concret. Elle s’affranchira des lois anciennes si elles font obstacle le moment venu. L’histoire n’est qu’une succession de fractures.
Le comte de Paris n’a pas été consulté lorsque j’ai rédigé cet article. Il a du le découvrir en même temps que vous si jamais il l’a lu. Les remarques sur l’acharnement contre Don Luis Alfonso ne doivent pas lui être adressées mais à moi qui suit l’auteur de l’article et des dessins.
Après si vous parlez du communiqué de Monseigneur, il était utile. A chaque fois qu’on l’interview, les 3/4 des questions sont consacrées à la querelle dynastique, aux problèmes de famille, à ses déboires conjugaux, etc. Par ses communiqués et les excellents ouvrages rapportés sur ce site (je ne me mets pas dedans, je pense aux articles de Philippe Delorme, Patrick Germain, Guy Adain, Jean-Philippe Chauvin et de bien d’autres que j’oublie), Monseigneur a la possibilité de dire : allez lire ça et passons à autre chose. Il l’a déjà fait chez Pierre Jovanovic (bien que ses interviews soient d’une bien qualité hors-norme).
Je vous remercie pour votre réponse. Je vois bien que l’article n’est pas rédigé de sa main. Cependant, ce site est en quelque sorte sont “site officiel”, sa voix sur internet. Aussi, tout ce qui est écrit lui est proche. Je mesure la frustration des ses partisans à voir d’autres prétendre aux même choses. Seulement, la monarchie est déjà quelque chose qui rencontre l’hostilité en France, alors montrer de suite son profil qui a le plus de points communs avec la politique ne me semble pas être bon. Mais ce n’est bien sûr que mon avis. Et puis le Comte de Paris a perdu sa légitimité via le peuple et ses aïeuls. On peut le regretter, ne pas le digérer, mais le peuple est légitime dans ses actes.
Je suis surtout frustré de cette lecture car, je suis épuisé par le cirque politique. Le Couronne, c’est un peu mon havre de paix, là où l’on lit des analyses, partisanes certes, mais mesurées. Sauf cet article que je trouve trop à charge, surtout à la suite d’un précédent. Mais bon, ça ne m’empêchera pas de passer une bonne soirée et de vous en souhaitez une excellente également!
N’allez-vous pas un peu vite en besogne ? Le peuple n’a pas dit son mot, encore…
Il me semble que la France dispose d’une Constitution, approuvée par referendum et que celle-ci n’institue pas de Monarchie. Le Peuple peut bien évidemment modifier cette Constitution, mais en l’état, prétendre que le Peuple n’a rien dit est exagéré.
Matthias Beaufort aurait-il l’obligeance de communiquer les références de l’article cité de Vicente de Cadenas y Vicent sur lequel il appuie son argumentaire ?
En particulier, comment concilier l’affirmation que le prince Alfonso, duc de Cadix, soit dit ” Aîné des branches légitimes de la Maison de Bourbon ” et que ses armes n’expriment pas qu’il soit nécessairement, de ce fait, CHEF DE NOM ET D’ARMES ?
Voici le lien demandé : http://www.theheraldrysociety.com/publications/heraldrygazette/2005-Sep.pdf
Voir page 13.
Être l’aîné ne signifie pas forcément le “Chef de nom et d’armes”. En Angleterre, les prétendants jacobites issus du Roi Jacques II et VII étaient les aînés de la Maison Stuart d’Angleterre, mais pas les chefs de nom et d’armes (puisque portés par les Reines Marie II et Anne, et le Roi Guillaume III), les prétendants jacobites ont dû briser leurs armes d’un croissant d’argent (voir les armes du Cardinal-Duc d’York).
Nos Rois Philippe V et Charles IV étaient les chefs de nom et d’armes de la Maison de Navarre, mais pas les aînés, puisque la couronne de Navarre autorise les femmes à régner. Jeanne II de Navarre, fille du Roi Louis le Hutin ne deviendra “Aînée et Chef” de la Maison de Navarre qu’en 1328.
Cela s’explique également par une autre raison : le Duc de Cadix (et aujourd’hui Don Luis Alfonso) est l’aîné des descendants de Hugues Capet, mais pas le chef de la Maison de France. Ce titre revenant à Monseigneur le comte de Paris, duc de France.
Bonjour !
J’avoue être intéressé par la question: comment le comte de Paris, s’il n’est l’aîné des Capétiens, peut-il être chef de la Maison de France ? Inversement, pourquoi le duc d’Anjou, bien qu’aîné des Capétiens, ne serait-il pas chef de ladite Maison de France et n’en porterait-il pas les armes pleines ?
Simple, parce que Don Luis n’est pas un prince de France, mais un sujet de roi d’Espagne ayant la double nationalité.
Don Luis n’est pas l’ainé des Capétiens de France , mais l’ainé des Capétiens d’Espagne.
La Maison royale de France n’est pas une internationale. Le Chef de la Maison de France n’est pas l’aîné des Capétiens du monde, éparpillés sur la surface de la planète. Il est l’aîné des Capétiens de France, qui est en France, depuis la mort du comte de Chambord en 1883, l’ainé des princes d’Orléans. Parmi les lois fondamentales du royaume, qui formaient sa Constitution coutumière, la règle d’indisponibilité de la Couronne est certe l’une des plus importantes. Mais cela ne rend pas pour autant les Bourbons d’Espagne successibles, car une autre loi fondamentale s’y oppose, celle du vice de pérégrinité.
Don Luis est Donc l’ainé des Capétiens d’Espagne, Monseigneur le comte de Paris, l’ainé des Capétiens de France et l’ainé de tous les Capétiens est généalogiquement: Charles de Bourbon Busset.
Les Lois fondamentales du Royaume ne peuvent se résumer à un espèce de fast-food dynastique.
Justement, sur la question des lois fondamentales, j’en ai trouvé 4 (qui en englobent d’autres): la succession par ordre de primogéniture mâle, la continuité, l’indisponibilité de la couronne, et enfin la règle de catholicité. Mais je n’ai vu nulle part mention du “vice de pérégrinité” dont vous parlez.
D’ailleurs, je me permets de vous signaler qu’Henri IV à lui seul tend à mettre à terre votre réponse, puisqu’il est à l’origine roi de Navarre, donc souverain étranger, et qu’il devient pourtant chef de la Maison de France à la mort d’Henri III. Et Charles de Bourbon-Busset est certes l’aîné de l’ensemble des Capétiens d’un point de vue historique, mais est issu d’une famille non dynaste, donc qui n’a rien à faire dans cette discussion.
Il en résulte donc que le duc d’Anjou est l’aîné des Capétiens (cf. l’une des réponses de Monsieur Beaufort), et ma question est donc encore sans réponse satisfaisante…. Quelqu’un saurait-il me répondre ?
Non Pierre Henri IV, n’a jamais été un prince étranger : https://www.la-couronne.org/histoire/non-henri-iv-na-jamais-ete-prince-etranger/ et pour le vis de prégrinité je vous invite à lire autre chose que la propagande légitmiste ou leur manipulation systématique sur le site Wikipédia. https://www.la-couronne.org/la-legitimite-dynastique/vice-de-peregrinite-principe-fondateur-lois-fondamentales/
Et au passage voici un extrait du manifeste Français contre les prétentions anglaise au trône de France daté de 1419 et publié dans le manifeste ” L’honneur des fleurs de lys est le droit à la Couronne de France” : ” L’honneur des fleurs de lys est le droit à la Couronne de France; ne peut ou doit transporter aux étrangers le droit ou l’intérêt en ladite couronne et à sa conservation”
Quand un Prince de France devient souverain en terre étrangère, il revient au Chef de la Maison de France de décider de son maintien ou de son exclusion de la succession dynastique.
En 1573, par lettres-patentes, le Roi Charles IX conserva les droits dynastiques de son frère Anjou devenu Roi de Pologne, qui deviendra en 1574 le Roi Henri III de France.
En 1589, sur son lit de mort, Henri III reconnu Henri de Navarre comme son héritier sur ce même principe. La seule chose qui pouvait écarter Henri IV de la succession est la religion catholique : sa conversion mis fin au problème.
En 1700, la montée sur le Trône d’Espagne du deuxième petit-fils de Louis XIV posa le problème de la succession dynastique. Après une guerre de 13-14 ans, et pour respecter le testament de Charles II d’Espagne, Philippe V accepta de renoncer à ses droits dynastiques, lesdites renonciations confirmées par Louis XIV, et enregistrées devant le Parlement de Paris.
Après se pose la question de la validité et de savoir si en France on peut renoncer au Trône. La réponse est oui, la première fois que cette question est évoquée est en 1226 sous Louis VIII lorsqu’il prépara son testament et pensa aux futurs apanages de ses fils puînés puisque, bénéficiant de l’extraordinaire accroissement du Domaine Royal par les conquêtes de Philippe Auguste, il est le premier Roi de France a mené une politique d’apanage.
En 1846, le mariage et la naturalisation en Infant d’Espagne du Prince Antoine d’Orléans, duc de Montpensier, dernier fils de Louis-Philippe Ier, exclu sa descendance (aujourd’hui représentée par le Duc de Galliera) de la succession en France.
En 1908, le Pacte de Famille entre les Princes de France et ceux d’Orléans-Bragance exclu sous condition cette branche de la succession en France. En effet, bien que prétendante au Trône du Brésil (pour la branche cadette des Orléans-Bragance), si jamais toutes les branches françaises venaient à s’éteindre (c’est-à-dire, aujourd’hui, la descendance de feu Henri VI, Comte de Paris, Chef de la Maison de France), la position de Chef de la Maison de France irait à S. A. R. le Prince Dom Pedro Carlos d’Orléans-Bragance, neveu de feue la Comtesse de Paris, et cousin germain de Mgr le Comte de Paris, Duc de France, et de Mgr le Duc de Bragance.
Correctif : la couronne de señor est un tortil, mais sans les trois grosses perles.
Je ne suis pas d’accord sur deux plans :
– l’écu de France sur le tout représenterait le fait que l’intéressé est “l’aîné des branches légitimes de la maison de Bourbon”. Or la maison de Bourbon n’existe pas, la qualification d’aîné n’a donc aucun sens. Cet écu sur le tout devrait devrait donc disparaître, et laisser seul l’écu d’Anjou.
– Luis Alfonso n’est pas Grand d’Espagne et n’a donc pas droit à la couronne afférente. Il est “excelentisimo Señor”, sa couronne devrait donc être celle d’un seigneur espagnol, soit un tortil, analogue à la couronne française de baron.
Je pense que Matthias Beaufort a calqué son blasonnement sur celui des armes du duc de Cadix, mais le cas était différent. Pourrait-il réaliser une simulation prenant en compte mes indications ?
Grand merci.
Pour le “sur-le-tout”, c’est bien le dessin fourni par le roi d’ armes d’Espagne.
Pour la qualité de Grand d’Espagne, je lis des articles différents à ce sujet, je vais dessiner la version avec le tortil.
Voici la version demandée : http://oi64.tinypic.com/vmzwqp.jpg
J’ai juste pris un peu d’avance en mettant la couronne de Grand d’Espagne. En effet, Don Luis Alfonso est appelé à devenir, au bénéfice de la réforme de 2006 sur les titres de noblesse, Duc de Franco et / ou Marquis de Villaverde. Ces deux titres ont la qualité de Grand d’Espagne attachés.
En effet, si on est rigoureux, Don Luis n’est plus Grand d’Espagne depuis 1984, et le redeviendra lorsqu’il aura hérité de son titre espagnol issu de sa famille maternelle.